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OTAN : la France avait-elle raison sur la défense européenne ?

Rozhovory, Z médií|15.2.2024

Le 10 février, Donald Trump déclarait lors d’un meeting en Caroline du Sud qu’il „encouragerait‘ la Russie à agir comme bon lui semble avec les pays de l’OTAN mauvais payeurs, suscitant des peurs en Europe. Quel avenir se profile pour le renforcement de la défense européenne ?

Avec

Michael Shurkin Directeur de Global Programs à 14 North Strategies et fondateur et président du Shurbros Global Strategies
Tara Varma Directrice du bureau de Paris du think tank European Council on Foreign Relations (ECFR)
Nicole Koenig Cheffe de la politique à la Conférence de Munich sur la sécurité
Pavel Fischer Sénateur de Prague, Président de la Commission Affaires Etrangères, Sécurité et défense du Sénat et ancien Ambassadeur en France

La déclaration de Donald Trump sur les pays mauvais payeurs de l’Alliance atlantique n’avait en soi rien de neuf, mais elle a provoqué une volée de réactions chez les dirigeants européens. Que ce soit à Berlin, à Prague ou à Varsovie, les discours sur le parapluie états-unien évoluent à grande vitesse depuis la guerre en Ukraine.

On a ainsi vu renaître cette semaine l’alliance polono-germano-française du triangle de Weimar doublée parfois de discours sur la nécessité d’une armée européenne.

Demain, à Munich, s’ouvre la conférence pour la Sécurité, véritable lieu d’échange stratégique depuis 60 ans, durant laquelle la vice-présidente des Etats-Unis se déplacera.

La France aurait tendance à se rengorger d’avoir été une des premières à alerter sur la nécessité d’une défense européenne. Mais quels en seraient les contours ? Serait-elle sous un leadership français, ce que craignent bien de ses alliés européens ? La Grande Bretagne, bien que sortie de l’Union, devrait elle y participer ?

Et comment développer une défense autonome européenne sans affaiblir l’OTAN ?

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